La biographie de Pierre Siankowski pour cinq7.com :
Oubliez les retours d’AC/DC et Guns N’Roses : aujourd’hui les gens qui aiment la musique et les cheveux écoutent les Naive New Beaters, ce groupe franco-américain composé de David Boring le chanteur californien, de Martin Luther BB King le célèbre guitar hero pasteurisé et d’Eurobelix, haut délégué à la rythmique qui se cache derrière ses machines (incontrôlables) pour siroter son cubi de sangria. Les NNBS (les gens un peu trendy disent comme ça) pratiquent un subversif mélange de pop électro dynamitée au rap et aux guitares stridentes, comme une sale bagarre entre Gorillaz, Ratatat et Eddy Murphy.
La première fois que l’on rencontrait Naïve New Beaters, c’était à l’occasion du CQFD des Inrockuptibles.La seconde fois, c’était lors d’une des premières soirées donnée par le prestigieux label australien Modular (chez Maxim’s), et l’on se souvient encore de la vision magnifique de ces trois gredins de génie quittant l’établissement avec leur sac en plastique, sous le regard ébahi des convives. La troisième fois, ce fût au Bataclan, en première partie de Cassius, pour un concert plein d’énergie qui réconcilia d’un bloc les Fluokids, l’intégralité du rap français et américain toutes côtes confondues, le fan club des Gipsy Kings et la cousine de Rod Stewart.
Entre temps, les NNBS ont aussi sorti deux EP, Bang Bang et Live Good, qui ont été remixés par la crème de l’électro (de Yuksek aux Bloody Beetroots), chéris sur le net (le clip de Live Good fût un buzz internet sur le « Dailymochion », comme on dit aux puces de Clignancourt), et célébrés sur plusieurs sites people (sans que personne n’ait de véritable explication). Après une tournée qui les a menés à Metz, en Corse, mais aussi à Londres, New York, Berlin et Mexico, les NNBS s’apprêtent à reprendre la route à partir de septembre, pour une épopée qui se conclura peu ou proue par les Transmusicales de Rennes, en décembre 2008 (galette/saucisse).
Ils prendront ensuite la direction du studio pour un premier album attendu en 2009, que l’on nous annonce déjà « blindé de hits made in LA ». Vivement.
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